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Javier • Happiness comes when everything numbs.
Javier G. F. Santana
Javier G. F. Santana
Forme démoniaque : marionnette toute noire.
Localisation : le Hazbin Hotel.
Emploi/loisirs : pas grand chose, Javier erre et se perd dans son ennui.
Humeur : ...
Avatar : Gabriel Marques.
Messages : 16
Date d'inscription : 29/04/2024
Mar 30 Avr 2024 - 17:20

Javier G.F. Santanai should have loved you better

Javier • Happiness comes when everything numbs.  Vilw

Informations


Nom Santana.
Prénom Javier, Gustavo, Felipe.
Âge 26 ans.
Date de naissance 14 octobre 1997, à Rio Branco.
Date de mort 27 juillet 2024, à Chicago.
Forme démoniaque Un épiderme en bois dur, des articulations archaïques, un visage inexpressif, Javier est, sans aucun doute, un pantin, dont les fils de nylon d'un blanc nacré se serrent, s’étirent, ou se rétractent selon ses humeurs. Le bois de son corps est recouvert d’une peinture parfaitement noire, des pieds à la tête. Ses doigts, bien que peu articulés, sont longs et crochus, presque comparables aux pattes d’une araignée. Sa bouche n’est visible que quand il l’ouvre, révélant une rangée de dents blanches et pointues, visibles même la nuit. Il en va de même pour son seul œil visible, d’un blanc qui brille toujours dans l’obscurité, tandis que l’autre, inexistant, laisse incessamment couler de son orbite une quantité anormale de sang noir, handicap qu’il tient de la cause de sa mort. Parfois, cette part de sa forme démoniaque ressort même lorsqu’il n’est pas transformé, ce qui lui a valu quelques crises de panique au début de son séjour en Enfer. Enfin, pour couronner le tout, Javier est armé d’une paire de cornes hautes d’à peu près dix centimètres, droites comme des piquets, baignant dans une sorte de fumée noire qui vient remplacer son habituelle chevelure.
Classe Sinner.
Faceclaim Gabriel Marques.
Crédit Ayaan le boloss. <3

Caractère

Javier est une boule de nihilisme et de paranoïa. Silencieux, introverti, il sait se cacher et se faire oublier quand c’est nécessaire, mais n’oublie jamais d’écouter et de retenir. Et retenir, ça, il sait faire, parce qu’en plus de cela, Javier est rancunier, Javier est mauvais si les choses ne vont pas en son sens. Terrorisé par le rejet, il peut très rapidement partir loin, s’imaginer que vous le détestez et que vous ne valez pas mieux que la pire des raclures si vous avez le malheur de lui parler un peu sèchement, ou ne serait-ce que de prévoir quelconque projet avec quiconque sans l’intégrer. Bon, les professionnels des maladies mentales les plus aguerris le reconnaîtront : Javier est victime de trouble de la personnalité borderline. Il ne connaît ni la demi-mesure, ni l’optimisme. S’il se passe quelque chose dont il ne connaît pas l’aboutissement final, il finira toujours par s’imaginer le pire. Avec tout ceci viennent d’autres symptômes, qui comprennent les comportements dangereux, comme la mutilation, les excès d’alcool ou de drogue, et ce genre de joyeusetés auxquelles il n’échappe pas, à l’exception qu’aucune lame n’a jamais approché ses poignets, de près ou de loin. Toute cette frustration, il la concentre en consommation de slushies glacés, qu’il complète régulièrement avec quelques rails de cocaïne. Autant vous dire que ses tendances paranoïaques n’ont jamais autant été à leur paroxysme.

Au-delà de son trouble, Javier n’est, au final, qu’un jeune paumé, qui n’a jamais réellement voulu blesser qui que ce soit autour de lui. Il a succombé à ses démons, à la drogue, à toutes les contraintes de la vie. Dans un élan de faiblesse, il a tout ruiné autour de lui, et il en paye encore le prix aujourd’hui. La culpabilité et les traumatismes provoqués par ses propres actes l’ont tellement marqué qu’il a perdu, en arrivant en Enfer, l’usage de sa voix, ce qui ne l’empêche pourtant pas de s’exprimer autant qu’il faut. Que ce soit par les poings, le regard, ou les signes ostentatoires qu’il peut faire avec ses mains.

Javier, c’est un personnage complexe, qui se contredit et se met de lui-même des bâtons dans les roues, qui vous racontera A en étant persuadé de rapporter la vérité, alors qu’il s’est, en réalité, passé B. C’est plus fort que lui, Javier pense toujours que tout le monde est contre lui, que tout le monde lui veut du mal. Et tout ce qu’il souhaite, au final, c’est de devenir une meilleure personne. Pour ne plus blesser quiconque. Parce qu’en dépit de tout, il sait qu’il n’a rien fait de bien, que chacun de ses choix a été désastreux. Il le sait. Et il se bat, tous les jours, pour que ça s’arrête, que ça se calme. Et qui sait, peut-être qu’il gagnera. Il en est parfaitement capable, encore faut-il qu’il le comprenne.

Histoire

Est-ce que tu savais, toi ? Est-ce que tu fais partie de la supercherie ? Est-ce que tu comptais vraiment m’abandonner, là, tout seul, au milieu de Chicago, comme voulait le faire Sofia ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Est-ce que c’est complètement de ma faute ? Est-ce que, quelque part, elle s’en est toujours foutu ? Pourquoi est-ce qu’aucun de vous deux ne s’est dit que je pourrais vous suivre, hein ? Est-ce que ça vous arrange ? Est-ce que c’est vraiment ce que vous avez toujours voulu ? C’est pas comme ça qu’il fallait faire, si vraiment vous vouliez pas de moi. Fallait directement me le dire, quand on s’est rencontrés. Je serais resté tout seul, et vous auriez pu tracer votre chemin sans moi, sans regret, sans remords, sans que je ne prenne de place dans vos esprits. Est-ce que tu faisais semblant, Ayaan ?

Mes yeux se ferment, et j’hésite. Je crois que là est mon erreur. J’hésite. J’hésite alors qu’il ne mérite pas de ma pitié, ni de mes remords, et encore moins de mon chagrin. Pourtant, le coup est à peine parti que je me mets à fondre en larmes. Comme un gamin, comme un bébé. Comme quand je m’éclatais misérablement la gueule et que je courais en direction de maman pour qu’elle puisse me réconforter. Comme quand j’arrivais pas à prononcer le moindre mot. Comme quand papa et maman sont morts. Comme quand je me suis couché sur ma paillasse, lors de mon premier jour en prison. J’me sens pathétique, à m’excuser, « Désolé, putain, j’suis désolé », ça sonne si faux, et y’a trop de sang, et j’ai pas aimé ce bruit spongieux, et encore moins le bruit qu’Ayaan a produit quand j’ai planté la lame là où, en théorie, j’aurais pas dû le rater. « J’suis désolé, j’ai pas l’choix, tu comprendras si y’a un paradis. J’te jure, m’en veux pas, s’teup- »

J’ai pas trop compris ce qui s’est passé, quand la porte s’est ouverte dans mon dos. Enfin… Si, j’ai compris. Mon corps, en revanche, n’a pas eu le temps de réagir. La balle venait déjà de traverser mon crâne, et contrairement à ce que je m’imaginais, de nous trois, j’ai été le premier à crever.

J’comprends pas, tout était si beau au début.

Ayaan, c’était le clown de la classe. Enfin, je crois. J’ai jamais fait attention à ce genre de trucs, jusqu’à ce que je les rencontre. J’avais pas trop l’habitude de me faire des amis, en fait, du haut de mes quatorze ans, j’pensais vraiment pas passer les quinze. J’avais une date, j’avais les moyens, j’avais même l’endroit. Papa et maman qui meurent, ça avait été le coup de trop, la dernière goutte. Abuela Daniela s’était retrouvé avec un gamin sur les bras, sans même qu’elle ait demandé quoi que ce soit. Et elle avait pas trop les moyens de me nourrir. Elle s’est décarcassée pour que j’aie toujours de quoi manger, quitte à ce qu’elle se serre un peu la ceinture en retour. C’était la soeur de papa, mais je l’ai toujours appelée Abuela, parce que dans ma tête d’adolescent attardé, elle était déjà vieille. C’est vrai, à mon âge, la cinquantaine, c’était déjà super vieux pour moi. Je vous rappelle que je comptais pas vraiment dépasser les quinze ans, à la base. J’ai pu gratter un peu plus de dix ans, dont au moins six en prison.

Youhou. Quelle vie.

Enfin… J’en reviens à Ayaan. Le clown. Ou la victime. Le boloss. Le boulet. Il est parfois bête, si bien que sa bêtise relève de l’intelligence. Si si, je vous jure. Une logique à lui tout seul, le gars. Sofia, elle, c’est l’inverse. C’est pas un clown, et elle est encore moins bête. Je la voyais sans difficulté entrer à genre Harvard ou une connerie du genre une fois le lycée terminé. Bosser, c’est tout ce qu’elle a toujours fait, du plus loin que je me souvienne. Moi, je m’en foutais. J’avais déjà abandonné. Encore une fois, j’avais une date de péremption, alors la réussite, ça m’a jamais intéressé. Alors bon, le projet de groupe en histoire, bah c’était pas vraiment trop ça, l’ambiance, entre nous trois. Ils se connaissaient déjà depuis un moment, visiblement. Je savais pas combien de temps, et je m’en foutais, mais ils se connaissaient, et ça m’énervait déjà un peu, d’être cette espèce de cinquième roue du carrosse.

Le pire dans tout ça, c’est que malgré les blagues nulles à chier d’Ayaan et l’humeur de cochon de Sofia, moi, bah je me suis senti un peu mieux pour la première fois depuis l’enterrement. Alors j’ai suivi. Je me suis dit qu’Ayaan était quand même un peu drôle, qu’il était pas si bête, et qu’il était, mine de rien, loyal. Je me suis dit que Sofia, malgré toute sa brutalité, était jolie, intelligente, et qu’elle méritait que je le regarde comme je regarderais n’importe quelle fille plutôt que comme un garçon manqué au langage de charretier. Alors je les ai suivis. Et ensemble, on a traversé toutes nos années de lycée. Je ne compte plus vraiment le nombre de fois où Sofia a fait tomber Ayaan de sa chaise en la tirant pile au moment où il s’asseyait, ni le nombre de fois où elle nous a frappés… Ou… Oui, bon. Dit comme ça, on pourrait presque croire qu’elle ne passait son temps qu’à ça, mais c’est pas tout à fait vrai. Elle nous tapait parce qu’Ayaan et moi étions les nuisances du groupe. Ceux qui l’ont tirée vers le bas malgré nous. Et elle, tout ce qu’elle voulait, c’était s’en sortir, s’assurer un avenir.

C’est un peu de ma faute si elle n’a jamais pu s’en sortir.

Le bal de promo. Un des pires souvenirs de mon existence, je crois. J’avais payé mon costume comme j’avais pu. No comment. Ma date de péremption était dépassée depuis un moment déjà, je sais, mais j’ai pas envie d’en parler. Parce que si j’y pense trop, je vais regretter de pas l’avoir fait. Alors ouais, je serais p’tet quand même en Enfer, mais au moins, les choses auraient été moins difficiles pour tout le monde.

Il n’avait suffit que d’un baiser pour ruiner ma soirée. Un baiser. C’est pathétique, mais je peux pas le nier : j’ai détesté cette soirée. Pourtant, je les ai laissés rester chez moi, parce que chez Sofia comme chez Ayaan, c’était trop compliqué. Je me sentais trop vieux, et en même temps, trop immature pour le reste, pour ce que l’avenir me préparait.

Ils avaient débarqué le matin, très tôt. Sofia s’était échappée, pour les éviter. Ayaan s’était paralysé. Ils venaient pour moi, et j’allais passer une sacrée paire d’années à leurs côtés. Les flics. Visiblement, j’avais été un peu trop loin avec la vente de drogues. C’était pas grand chose, juste un peu d’herbe et de résine, pour aider Abuela, pour arrondir les fins de mois, pour ne plus autant peser sur ses vieilles épaules. Tout ce que j’avais fait, je l’avais fait pour elle. Et un peu pour Sofia et Ayaan, aussi. Parce qu’ils en avaient besoin, eux aussi. Parce que pendant des années, c’est Abuela qui leur a rempli l’estomac en chargeant mon sac de sandwiches en plus, de fruits et de trucs bons pour eux. Pour qu’ils évitent la malnutrition.

Et moi, j’ai fini en taule pour ça. On pourrait croire qu’un jeune qui vend des drogues douces au coin de la rue ne risque pas grand chose, mais ajoutez le facteur « latino », et direct, la peine double, triple même. Un enfer.

La prison, ça a pas été une partie de plaisir. J’en ai jamais trop parlé, même après ma sortie. Pas même à Sofia. En fait, la prison, c’est un truc que je pourrais même pas souhaiter à mon pire ennemi tellement c’était une torture. Les premiers jours sont horribles, parce que les souvenirs que j’avais du monde extérieur étaient encore frais. Ils étaient là, dans ma tête, et moi, j’y pensais, sans cesse. Je crois que j’en ai chialé pendant des jours, tard le soir, en m’assurant que mon compagnon de box ne m’entende pas. J’étais terrifié à l’idée de me prendre un coup de surin, j’avais aucune idée de comment m’en sortir. J’étais jeune, et surtout, j’étais pas le genre de profil qu’on avait tendance à laisser tranquille. Une proie facile, un gamin qui ne faisait plus trop le malin maintenant qu’il faisait face aux conséquences de ses actes. Franchement, c’était pas nécessaire, tout ça.

Puis j’ai trouvé le grand frère de Sofia. J’avais une chance de malade, d’être tombé sur lui. Bon, je l’avoue, au début, je me suis carrément chié dessus, mais après lui avoir assuré que sa petite sœur n’avait rien à voir avec mes propres activités, il m’a foutu la paix. En fait, il m’a même protégé, et je crois que je le remercierai jamais assez pour ça. Tout ce que j’avais à faire, c’était bien me comporter pour ressortir. M’armer de patience, compter sur Ayaan pour me rendre visite, me sortir de ce quotidien insupportable, être mon échappatoire dans ce monde gris. Je me suis rendu compte que j’avais enfin envie de survivre, de les retrouver, de m’en sortir.

Mais eux, visiblement, n’en avaient rien à faire. J’étais plus là, alors ils ont fini par m’oublier. Ayaan a arrêté de venir, et même s’il envoyait des lettres régulièrement, c’était pas assez. J’avais besoin de le voir, qu’il me donne des vraies nouvelles, que je puisse vraiment m’assurer qu’il aille à peu près bien. Mais bon.

Je suppose que rester avec Sofia c’était plus intéressant.

Enfin, non. Je me faisais des films. J’m’imaginais des scénarios improbables où ils me crachaient dans le dos, profitant de mon absence pour oublier mon existence. J’étais juste incroyablement jaloux. Ils avaient l’extérieur, la liberté, tout. Moi ? J’avais rien. Plus rien. Un quotidien de bouffe dégueulasse et de comptages quotidiens, de couvre-feux et de douches souvent froides.

Jusqu’à ce que ça finisse par exploser.

J’étais pas impliqué dans les affaires de gangs de prison. Je bénéficiais juste de la protection de celui du frère de Sofia. Je voulais juste m’en sortir, moi. J’ai croisé le regard familier du responsable, de l’assassin de mon bienfaiteur. Sans pouvoir mettre le doigt dessus, j’avais cette intime impression de le connaître, sans pour autant l’avoir croisé. Du moins, sans avoir payé attention à lui. Y’avait quelque chose qui allait pas. Qui me convenait pas. L’évidence même m’est tombée sur le coin du crâne bien plus tard, lorsque le nom de l’homme est tombé dans mon oreille. Wright. Ouais. Le frère de Sofia m'avait prévenu, il m'avait dit de rester loin de lui. C’était le père d’Ayaan. Putain. Et là, j’ai compris qu’il fallait à tout prix que je sorte le plus vite possible. Parce que dorénavant, j’avais vraiment plus personne.

J’ai vraiment essayé de bien faire les choses quand je suis sorti de prison. Sofia était là, elle. Avec ses lunettes de soleil, un slushie, des clopes, et surtout, une bagnole qui, j’en étais sûr, lui appartenait pas. Elle m’a parlé de plans foireux, de gangs. J’étais désolé pour son frère, pour tout, mais j’allais pas non plus foutre en l’air toutes ces années d’efforts alors que je me voyais déjà sauver la mise à Abuela, qui avait probablement patiemment attendu mon retour pour me tirer les oreilles. Ayaan, lui, avait disparu de ma vie, et je m’en portais plutôt bien à l’époque, même si mon carton de départ, que j’avais jeté sur la banquette arrière de la voiture, était plein de lettres de sa part. Je suis pas un monstre non plus, hein.

Il m’a fallu qu’une paire de mois de galères et la présence d’Ayaan au Walmart du coin pour que je finisse par craquer, par rejoindre Sofia dans ses affaires. C’est bête hein, mais j’avais pas envie de le croiser au boulot tous les jours. Il avait son mec, j’avais Sofia. Je me sens tellement con aujourd’hui. C’est dur de voir que quelqu’un souffre d’une relation abusive. Je m’en suis un peu blâmé au début, avant de comprendre que c’était pas ma faute. Ayaan, ce gros débile, refusait évidemment de nous en parler, et je crois que Sofia, elle, voulait tout simplement le préserver des histoires de gang. Je me souviens plus trop du soir où je l'ai rencontré, ce connard. J’étais déchiré, en tout cas plus que d’habitude, parce que les slushies ne suffisaient plus et que j’avais vraiment pas envie d’endurer cette soirée de merde en étant sobre. Tout ce que je sais, c’est que ça s’est terminé en non pas une, mais deux demandes en mariage, qui au final, n’ont aucunement abouties. L’une comme l’autre. Sofia m’avait traîné dehors en me frappant à moitié, et j’avais fini au bord d’un pont, en train de rendre mon dernier repas dans la rivière de Chicago.

Pendant un temps, les choses se sont un peu calmées, vis-à-vis d’Ayaan. Il était de retour, même s'il était encore avec ce gars qui me disait trop rien. André, Alex, un truc du genre. Peu importe. J’avais trouvé une sorte d’équilibre, un status quo précaire, auquel je m’accrochais comme je peux, entre les missions qui me salissaient toujours plus l’âme et les mains et les soirées qui se terminaient au bord du coma éthylique ou de l’overdose. J’avais plus envie de me soucier de rien, mais c’était pas dans les plans du destin.

Lorsque le boss avait prononcé le nom d’Ayaan, un frisson avait parcouru mon échine. Je savais très bien ce qu’ils faisaient, ces enculés. Je savais très bien qu’ils voulaient me tester, voir si j’étais un bon petit soldat, s’ils pouvaient compter sur moi quoi qu’il arrive. Et moi… J’savais pas quoi faire, au début. Je voyais, sans cesse, cette espèce d’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de la tête d’Abuela dès que je la croisais. Et de l’autre côté, mon estomac se tordait dès que je voyais Ayaan. J’avais pas envie de devenir comme son père, mais est-ce que j’avais le choix ?

P’tet bien.

J’l’aurais pas fait si lui et Sofia s’étaient pas ligués contre moi, pour m’abandonner. C’est p’t’être aussi pour ça que j’ai couché avec lui avant de passer à l’acte. Pour me venger de Sofia, lui dire à quel point je lui en veux, à quel point ça m’a fait mal. Pour peu qu’elle en ait quelque chose à faire… J’aurais pu fuir avec Abuela, j’aurais pu faire plein de choses pour tout arranger, mais non. Qui en a quelque chose à foutre de Javier, de toute façon ? Pourquoi est-ce qu’on essaierait de l’aider, lui ? Hein ? Pour quoi faire ? C’est tellement plus simple, de fuir, de le laisser se démerder seul.

J’ai pensé à Abuela, à papa, à maman.

J’ai pensé aux trois gamins qu’on était, quand on s’est rencontrés.

J’ai pensé à ce que je pourrais changer si je pouvais remonter le temps.

Mais y’a rien à faire. C’est comme ça. C’est tout.

C’est pas si mal, finalement.

Après tout, j’ai gratté douze ans de vie en plus.

Le/la joueur.euse derrière le personnage


Prénom ou pseudo : Aloïs, Alo, ou Waschbär.
Âge : 23 ans.
Présence moyenne : On est là !
Une suggestion ? : J'attends toujours les vôtres.
J'ai lu et j'accepte le règlement : Oui.
Halloween
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Ayaan Kedlaya
Ayaan Kedlaya
Javier • Happiness comes when everything numbs.  6sft
Forme démoniaque : Pantin de bois.
Localisation : En quête de rédemption au Hazbin Hotel.
Humeur : Everything is f i n e !! :)
Avatar : Marlon Pendlebury
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Mar 30 Avr 2024 - 17:50
Javier • Happiness comes when everything numbs.  Tumblr_ppvvfbxdb31xkae6so1_500

Spoiler:
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Rose DeLove
Rose DeLove
Javier • Happiness comes when everything numbs.  Steve-harrington-joe-keery
Forme démoniaque : Petit moineau au plumage parsemé de petites épines et de roses
Localisation : Dans les pattes de quelqu'un qui aimerait être tranquille
Emploi/loisirs : Fauteur de troubles
Humeur : Stoopid
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Mar 30 Avr 2024 - 19:34
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Keekee
Keekee
Admin
Localisation : Hazbin Hotel.
Emploi/loisirs : Adorable chaton et Administrateur.
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Lun 6 Mai 2024 - 17:59

Bienvenue en Enfer !


Bien le bonjour, chère âme en peine ! Je suis Saint Pierre, à votre service !

Alors, voyons voir un peu ce que nous avons là... Oh, que de romances et de drame dans votre vie ! Un triangle amoureux, une histoire digne d'une comédie musicale à succès, des rebondissements, et même de l'humour ! Bon, malheureusement, entre le trafic, la drogue et le meurtre... Même si tout cela fait pour une très belle histoire romantique et tragique, vous vous doutez bien que le paradis, euh... Bon, c'est non. Bon courage pour la descente ! Dans tous les sens du terme, vu vos yeux...

Bon… bah bienvenue en Enfer du coup !

Nous savons que la chute a dû être quelque peu douloureuse, mais ne vous en faites pas, une assistante sociale ne tardera pas à arriver pour vous guider et vous fournir un petit montant d’argent histoire de bien débuter votre séjour parmi nous. Prenez garde cependant, ça ne prend effet que si vous acceptez d’entrer dans le système.

Et maintenant que votre fiche a été validée, nous vous invitons déjà à poster votre fiche de liens et votre répertoire de RPs dans les catégories correspondantes. N’hésitez pas à proposer des sujets aux autres joueur.euse.s ! Encore une fois, si question il y a, posez la au staff, ils vous répondront avec grand plaisir !

Bon séjour parmi nous !
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